Depuis février 2015, les violences liées au groupe terroriste Boko Haram ont fait de nombreuses victimes et provoqué le déplacement de milliers de personnes, dans la région de Diffa, située au sud-est du Niger. Plus de 240 000 personnes ont fui les violences, selon les Nations unies.
Les cas de victimes civiles ont été relevés par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA-Niger, dans les départements de Bosso, Diffa, Goudoumaria, Mainé Soroa et Nguigmi.
« Selon les données non exhaustives recueillies par les partenaires sur le terrain, on dénombre environ 455 personnes tuées, blessées ou enlevées depuis les premières attaques de Boko Haram au Niger en février 2015 », a indiqué l’agence onusienne sur son site internet.
Le nombre de civils tués dans la région s’élève à 291 et les blessés font 143 blessés. Le pourcentage de cas de décès le plus élevé a été enregistré dans le département de Bosso avec 203 morts, soit plus de 70 pour cent de cas.
Si la situation sécuritaire s’est améliorée ces dernières semaines, les gens restent marqués par ces événements.
Il y a « beaucoup de cas de stress post-traumatique. (…) C’est lié à ce que les gens ont vécu : ils ont été terrifiés et sont perturbés », avait indiqué, à Sahelien.com, l’adjoint au médecin chef du centre de santé de Bosso, en février dernier.