L’attaque perpétrée par Boko Haram dans la nuit du 3 au 4 juin à Bosso a occasionné d’importants déplacements de populations, aggravant la situation humanitaire.
Un agent d’une ONG sur place a indiqué à Sahelien.com que les humanitaires sont débordés face à l’afflux des déplacés. En raison de la dégradation du climat sécuritaire dans la région, les humanitaires ont travaillé le week-end dernier, sur les plans d’évacuation de leur personnel au cas où la ville de Diffa serait attaquée, a-t-il ajouté.
Selon le correspondant de Sahelien.com à Diffa, les compagnies de transport de la capitale régionale sont très sollicitées. « Il n’y a plus de places disponibles parce que les déplacés et les habitants de Diffa cherchent à quitter la région », a-t-il souligné.
Et d’ajouter que les terroristes de Boko Haram sont toujours à Bosso et des rassemblements de ces insurgés sont également signalés à Chetimari.
Fin avril dernier, le gouverneur de la région de Diffa a suspendu par arrêté, les jours de marché hebdomadaire de Gagamari dans la commune rurale de Chetimari et du marché de Kindjandi dans la commune rurale de Gueskerou. Ces marchés proches de la frontière nigériane ont été fermés pour raison de sécurité.