Au Niger, les écoles privées qui n’appliqueront pas la réduction de 20 % sur les frais de scolarité risquent la fermeture, a averti le gouvernement. Le ministre du Commerce, Abdoulaye Seydou, a rappelé mardi 14 octobre que le décret s’impose à tous les établissements du pays, y compris certains établissements publics disposant d’un volet privé.
Selon lui, son ministère a recensé 103 plaintes visant 35 établissements, accusés de ne pas respecter la mesure ou de l’avoir contournée par des frais additionnels. « L’État se donnera tous les moyens nécessaires pour veiller au respect des mesures prises pour soulager les populations », a insisté le ministre.
Les écoles concernées ont une semaine pour se conformer avant d’éventuelles sanctions. Selon Abdoulaye Seydou, cette mesure traduit « le sens du sacrifice de l’État » dans un contexte de pressions économiques et de souveraineté nationale.
Cette mise en garde intervient alors que les syndicats, de leu côté, multiplient les alertes sur le non-paiement des salaires des enseignants contractuels, à la veille d’une rentrée qui a déjà fait l’objet d’un report en raison des inondations, selon les autorités.