La 11è édition des Rencontres de Bamako, la biennale africaine de la photographie, a démarré, samedi 2 décembre dans la capitale malienne. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au village de la biennale, au musée national.
Cette édition intitulée « Afrotopia », fait référence à l’essai du Sénégalais Felwine Sarr. Pour Marie-Ann Yemsi, commissaire de l’exposition, « à travers le titre-manifeste Afrotopia, cette édition choisit ainsi d’invoquer une contribution africaine dans un monde qui impose d’inventer les ressorts du futur ».
Des expositions et autres activités sont prévues au musée national, au musée du District, à l’Institut français, à la galerie Médina et au centre chorégraphique Donko Seko. « Les rencontres de Bamako restent un pôle de développement et de la promotion de la création photographique africaine », a indiqué Mme Ramatoulaye N’diaye Diallo, ministre de la culture, à l’ouverture de la cérémonie.
La biennale ira également à la rencontre d’un public qui n’a aucun accès à l’art grâce à Ciné Mobile, un projet artistique et convivial, inspiré par le cinéma itinérant et les projections en plein air.
Pour Samuel Sidibé, délégué général des Rencontres de Bamako, « la biennale de Bamako est une occasion pour les photographes professionnels de s’ouvrir au monde, de faire valoir leur talent au grand public », a indiqué , directeur du musée national.
Fondées en 1994, les Rencontres de Bamako sont co-produites et organisées par le ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme du Mali et l’Institut français. Cette édition prend fin le 31 janvier 2018.
Amadou Cissé, Stagiaire