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Sahel : les attaques au Burkina Faso et au Mali déterminantes dans le déploiement de la force du G5 ?

Le Conseil de sécurité de l’ONU a évoqué, mardi, la situation sécuritaire au Sahel alors que deux attaques majeures viennent de frapper le Burkina Faso et le Mali. El-Ghassim Wane, sous-secrétaire général de l’ONU aux opérations de paix, a appelé à saisir « l’occasion unique qu’offre la mise sur pied » de la Force du G5-Sahel. 

« A travers une approche régionale, cette Force conjointe peut apporter une contribution significative dans la stabilisation du Sahel, en synergie avec d’autres initiatives », a affirmé M. Wane, dans un communiqué de presse, proposant d’apporter simultanément des solutions aux autres causes d’instabilité.

Une réunion tenue alors que 18 personnes ont péri, dimanche, dans une attaque à Ouagadougou et près de dix autres personnes dans une attaque contre la mission de l’ONU au centre et au nord du Mali.

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Au Conseil de sécurité, des pays comme les Etats-Unis se posent des questions sur la coordination entre cette Force, les armées nationales et les 4 000 soldats de l’armée française et le cadre politique global de son intervention. Pour le Mali et les autres membres du G5, le défi est bien ailleurs. Il s’agit de l’épineuse question du financement des quelques 423 millions d’euros nécessaires à son fonctionnement à laquelle sont réticents notamment les Américains.

Et jusqu’à preuve du contraire, il revient aux Etats du G5 de doter la Force des ressources nécessaires à son fonctionnement.

La rédaction