Le calme est revenu dans la ville de Yélimané (région de Kayes) après l’attaque qui a secoué la ville, le dimanche 11 août. Pas de bilan officiel mais Sahelien.com a appris auprès de sources locales, hier mardi, l’organisation « des funérailles de quatre militaires tombés au cours de l’attaque terroriste. » Et d’ajouter que « le dispositif sécuritaire a été renforcé ainsi que la poursuite des opérations de ratissage « afin de permettre à la population de vaquer à ses occupations.
L’attaque survenue, dimanche 11 août 2024, tôt le matin, a ciblé le camp de la garde du cercle de Yelimané, dans la région de Kayes. Elle a été menée par plusieurs dizaines d’hommes armés, selon un habitant joint par Sahelien.com. « Nous étions couchés lorsque nous avons entendu une grosse détonation au niveau du camp de la garde nationale. Une détonation a été suivie par des échanges de tirs d’armes automatiques qui ont duré près de deux heures de temps », a-t-il déclaré.
Dans les premiers instants qui ont suivi l’attaque, les populations sont restées terrées chez elles. « Tout le monde était chez lui à la maison, car des consignes ont été données le temps du ratissage de la zone », précise une autre source contactée quelques temps après l’attaque.
Le dimanche, à la mi-journée, le préfet du cercle de Yelimané, le lieutenant-colonel Madicama Diawara, a informé les populations que « la situation est sous contrôle et exhorté les populations à vaquer tranquillement à leurs occupations en respectant les périmètres de sécurité établis ».
Cette attaque, dont le bilan officiel n’a pas encore été communiqué, fait suite à d’autres attaques qui ont touché cette zone souvent la cible des groupes terroristes. En décembre 2022, l’attaque du camp militaire et du poste douanier par des hommes armés avait deux morts dont un civil.