[Mise à jour]
Des explosions suivies de tirs ont été entendus, ce vendredi 2 mars, aux environs de 10 heures dans le centre-ville de Ouagadougou.
Selon la police nationale, trois sites ont été touchés au cours de l’attaque. Il s’agit de l’Etat-major général des armées, l’ambassade de France au Burkina Faso et l’Institut français. Quant à la primature, elle n’a pas été visée. « Le Premier ministère n’a pas été touché! Aucune victime, aucun impact », a indiqué sa direction de communication.
Selon un bilan communiqué par le gouvernement, huit assaillants et huit militaires ont été tués ainsi que près de 80 blessés enregistrés. Parmi les assaillants, quatre ont été neutralisés dans l’attaque de l’ambassade de France. Des cordons de sécurité ont été mis en place autour des théâtres d’opération et les forces spéciales sont toujours en opération au moment où nous mettions en ligne ces informations.
Contactée par Sahelien.com, depuis son service situé au centre-ville, une habitante affirme que le dispositif sécuritaire est renforcé dans la zone. « Il y a des tirs sporadiques. Nous avons aperçu un militaire blessé à la tête dans notre immeuble », a-t-elle ajouté.
Le gouvernement burkinabé invite, par ailleurs, la population au calme et à éviter les zones de tirs.
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Cette nouvelle attaque dans la capitale burkinabè est la troisième après celle qui a visé le restaurant Cappuccino et l’hôtel Splendid en janvier 2016 et le restaurant Aziz Istanbul en août 2017.
Sahelien.com