A Ouagadougou, dans la capitale burkinabè, les acteurs du 7e art participent depuis le 23 février dernier, au plus grand rendez-vous cinématographique du continent.
« C’est une édition spéciale cette année parce que nous fêtons le cinquantenaire du FESPACO. Ça veut dire que cette année ne sera pas comme les autres éditions. Quand vous fêtez le cinquantenaire, il faut mettre les petits plats dans les grands. Il y aura beaucoup de nouveautés, des prix spéciaux… », affirme un membre de l’organisation.
Pour la célébration du cinquantenaire, le dispositif sécuritaire a été renforcé pour « rassurer » les festivaliers selon Ousséni Compaoré, ministre de la Sécurité. « Nous avons des mesures de sécurité habituelles que nous renforçons pour le FESPACO. C’est tout à fait normal. Nous voulons rassurer les festivaliers qu’on peut venir à Ouagadougou, se promener, manger, se déplacer à toute heure sans problème », souligne-t-il.
Mais ce dispositif décourage les visiteurs selon un exposant rencontré sur place : « cette année, la sécurité a été renforcée. Tous les corps sont présents, policiers, gendarmes. S’il y a beaucoup de sécurité aussi, les gens ont peur d’entrer ».
Plus de 2 000 agents des forces de défense et de sécurité ont été mobilisés pour la sécurisation de la manifestation et des festivaliers jusqu’au 2 mars.
Souleymane Ag Anara, Sory Kondo