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Insécurité à Bankass : « Nous n’avons pas encore reçu de réponse satisfaisante à nos revendications »

A Bankass, dans le centre du Mali, un appel à la « désobéissance civile » a été lancé suite à la dégradation de la situation sécuritaire notamment avec l’enlèvement de passagers d’autocars entre Bandiagara et Bankass, le 16 avril 2024.

Le mouvement de contestation a débuté, jeudi 18 avril puis suspendu temporairement samedi dernier, pour reprendre, ce mercredi avec le blocus de la route nationale 15.

« Nous avons bloqué la route la semaine dernière, mais nous avons suspendu pendant trois jours. Cependant, la désobéissance civile n’a jamais cessé », explique Mamoudou Guindo, président du Conseil local de la jeunesse de Bankass.

Pour l’heure, « nous n’avons pas encore reçu de réponse satisfaisante à nos revendications », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Nous sommes là jusqu’à nouvel ordre (…) Nous avons demandé aux différents services de fermer, excepté la santé ».

Les revendications des populations de la région de Bandiagara concernent entre autres, la sécurisation des personnes et leurs biens précisément sur la RN15, l’installation d’un camp militaire toujours sur le même axe au niveau de Parou-Songobia, la libération d’otages…

Lire aussi : Mali : insécurité dans la région de Bandiagara, « des drones » comme nouveau mode opératoire des groupes terroristes ?