Un véhicule blindé léger du groupement tactique désert blindé (GTD-B) engagé dans l’opération Barkhane au Mali a heurté, ce mercredi 21 février, un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka, a annoncé l’état-major des armées.
L’explosion a provoqué la mort de deux soldats, un sergent-chef et un brigadier-chef. Un troisième soldat a été blessé, a précisé l’armée française. « Je salue l’engagement de nos soldats tombés ce jour, leur courage et leur abnégation dans le combat contre les groupes armés terroristes », a indiqué dans un communiqué, le général François Lecointre, Chef d’état-major des armées.
Je m’incline devant la mort au combat, ce matin, du sergent-chef Emilien MOUGIN et du brigadier-chef de 1ère classe Timothé DERNONCOURT engagés au Mali dans l’opération #Barkhane. https://t.co/GqFj3TPQoD
— État-Major Armées (@EtatMajorFR) 21 février 2018
L’attaque intervient une semaine après un raid mené contre les groupes armés terroristes dans le nord-est du Mali. Au cours de l’opération, « vingt-trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Eddine ainsi que d’Al Mourabitoune (…) ont été tués ou capturés ».
Augustin K. Fodou