La localité de Bourem Sidi-Amar située à 63 km, à l’ouest de Tombouctou, a abrité une conférence régionale sur la paix et la sécurité les 23 et 24 février derniers.
« L’insécurité menace tout le monde. On est venu pour discuter et chercher une solution. On est tous d’accord que pour combattre l’insécurité, il faut promouvoir le vivre ensemble. La cohésion sociale est très importante. Il faut que la population accepte de dénoncer les malfaiteurs pour que les mouvements puissent faire quelque chose », a indiqué Arawani Ahmed Bouya, membre du MNLA, mouvement qui a initié la rencontre.
Pour éviter les conflits intercommunautaires, les populations doivent entretenir de bons rapports selon ce Talfi Ag Hamma, ancien président du Conseil de cercle de Goundam. « Nous devons vivre en communauté et cela s’entretient par les bons rapports, les bonnes conduites. Dès que c’est entaché par certains comportements, cela occasionne des conflits entre les communautés », a-t-il souligné.
A l’issue de cette rencontre de deux jours, des recommandations ont été formulées pour une paix durable.
Sidi Yahiya Wangara, Sory Kondo