Quatre regroupements syndicaux de l’éducation ont appelé vendredi 22 août le gouvernement à respecter les engagements pris en juin sur le recrutement des enseignants contractuels et l’apurement des rappels de salaires, jugés essentiels pour une rentrée scolaire 2025-2026 « réussie ».
L’accord, conclu après plusieurs jours de grève et six rounds de négociations, prévoyait l’ouverture d’une première vague de recrutements avant la rentrée, avec une mise en solde en janvier 2026. Le gouvernement s’était aussi engagé à accélérer le décret d’application de la loi de mai 2023 sur le statut général de la fonction publique.
Le compromis portait également sur l’apurement des arriérés salariaux et des incidences financières, partiellement compensés par des parcelles viabilisées, ainsi que sur la poursuite des discussions sur d’autres points de la plateforme syndicale.
Vendredi, les syndicats ont salué les résultats « nettement supérieurs aux attentes » aux examens de l’année écoulée, condamné les attaques meurtrières contre des civils et appelé à un renforcement des moyens des forces de défense et de sécurité.
Ils sont réunis au sein du Collectif des syndicats de l’éducation pour la paix, la cohésion et le patriotisme (CSE/PCP), de la Fédération des syndicats des enseignants du secondaire (FSES-Niger), de la Convergence des syndicats de l’éducation (CSE-Niger) et du Front syndical pour l’éducation et la formation (FESEF-Niger).
Si ces engagements n’étaient pas respectés, de nouvelles grèves ne sont pas à exclure. Le maintien d’un dialogue constant et de mesures visibles avant octobre apparaît essentiel pour éviter toute perturbation de la rentrée scolaire et préserver la stabilité du secteur.