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Niger : Pas de liberté provisoire pour Hama Amadou

En détention depuis son retour à Niamey le 14 novembre dernier, l’opposant Hama Amadou a vu rejetée sa demande de liberté provisoire ce mercredi. La Cour de cassation a jugé irrecevable la demande de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Contacté par Sahelien.com, Me Boubacar Mossi, avocat de M. Hama, déclare ne pas connaître les motivations de ce rejet. « Nous attendons d’avoir l’arrêt et nous aviserons en fonction de la motivation » a-t-il affirmé.

L’arrêt est attendu dans une semaine environ, délai que Me Mossi estime « de trop pour quelqu’un qui est privé de liberté ».

Pour Me Ali Djibo, député de la majorité, c’est à la justice de décider du sort de M. Hama. Selon Me Djibo, c’est parce que M. Hama a fait confiance à la justice nigérienne qu’il est revenu d’exil en France à la mi-novembre.

« Contrairement au parti au pouvoir, nous respectons la décision de la justice. On attend l’arrêt de la cour de cassation » a affirmé pour sa part, M. Nassirou, député de Lumana, parti de Hama Amadou.

Une dizaine de membres du parti Lumana sont également en détention, au motif, selon Me Mossi, de s’être préparé à accueillir leur leader.

Candidat à la présidentielle de février 2016, Hama Amadou, a été arrêté à son retour au Niger après son exil d’une année. Il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international dans le cadre d’une affaire de trafic présumé de bébés importés du Nigéria.