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mardi, 26 novembre, 2024

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Niger : une journée d’incertitude avec la tentative de putsch

La situation politique reste encore incertaine dans la capitale Niamey suite à la tentative de coup d’Etat de la garde présidentielle. « On ne sait pas vraiment ce qui se passe », a indiqué un habitant.

Tôt ce mercredi matin, « des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale », avait annoncé la présidence sur ses pages officielles (Facebook et Twitter). 

Selon la publication, « le président de la République et sa famille se portent bien. L’armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments ». Quelques temps après, le post a été supprimé de la page Facebook de la présidence et en partie sur le compte Twitter.

Dans la ville, la circulation était fluide et les services publics presque déserts. Selon le correspondant de Sahelien.com, le périmètre de la télévision nationale est bouclé par les Forces de défense et de sécurité.

Dans l’après-midi, un rassemblement de soutien au président de la République, Mohamed Bazoum, a eu lieu devant l’Assemblée nationale.

Des condamnations

Dans un communiqué publié à la mi-journée, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné « la tentative de coup d’État » et a appelé à « libérer immédiatement et sans condition le président de la République. »

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a également condamné « de tels agissements de la part de militaires agissant en total trahison de leur devoir républicain. »

La France s’est aussi associée « aux appels de l’Union africaine et de la CEDEAO pour rétablir l’intégrité des institutions démocratiques nigériennes. »