Elles se tiendront au Centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié le 8 février.
Ces Assises ont pour objectif d’établir la feuille de route de la transition et de définir une charte devant encadrer cette période.
Pour organiser ces travaux, le chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, a signé, le 8 février, un décret créant la Commission nationale chargée de conduire les Assises. Elle aura pour mission d’élaborer les documents de référence, de définir la méthodologie des débats et de synthétiser les contributions issues des Assises régionales. Elle devra aussi proposer un avant-projet de la charte de la transition et formuler des recommandations.
Dans le cadre de cette rencontre, un mémorandum a été finalisé en décembre 2024, après des consultations dans les huit régions du pays et auprès de la diaspora. Ce document, qui se veut une synthèse des préoccupations nationales, servira de base aux futures discussions.
Au total, 674 participants issus de différentes institutions et couches socioprofessionnelles sont attendus. Toutefois, les partis politiques, dont les activités sont suspendues depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, ne figurent pas parmi les entités représentées.
Ces Assises nationales concrétisent le dialogue national inclusif annoncé par le général Abdourahamane Tiani après le coup d’État. Elles devront notamment fixer la durée de la transition, qui, selon l’engagement du chef de l’État, ne dépassera pas trois ans.