Deuxième centrale syndicale à s’exprimer en moins d’une semaine, l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) a dénoncé à son tour les retards et la discrimination dans le paiement des salaires, pensions et pécules, appelant les autorités nigériennes à respecter leurs engagements.
« L’USTN ne saurait tolérer une telle situation antérieurement vécue par les travailleurs », prévient l’organisation, dans un communiqué le 18 juillet, rappelant que les précédents retards avaient généré « des arriérés de salaires dont les conséquences ont été catastrophiques dans nos conditions de vie et de travail ».
L’USTN insiste sur la régularité des versements : « Le salaire étant la seule source de souveraineté pour le travailleur, tout retard dans son paiement affectera dangereusement sa survie. » Elle exige que les rémunérations à venir soient payées « à terme échu et sans discrimination ».
La centrale syndicale interpelle à ce titre les autorités de transition, les exhortant à « honorer leur engagement vis-à-vis du peuple nigérien en général et des travailleurs en particulier », condition jugée essentielle à la « stabilité sociale ».
Cette sortie de l’USTN intervient quelques jours après celle de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), qui, dans un communiqué daté du 14 juillet, dénonçait également les retards sur les salaires des mois de mai et juin et mettait en garde contre leurs répercussions sociales dans un contexte de forte inflation.
Les deux centrales syndicales alertent sur les risques d’aggravation des conditions de vie des agents publics si les paiements ne sont pas régularisés dans les plus brefs délais.